Essai du MAS 1936, 1er Modèle

nov 05, 2010 90 Commentaires par picantin60@yahoo.fr

Dans son numéro d’avril 2010, la Gazette des Armes consacrait un dossier très complet sur l’armement français en 1940. H Vuillemin a détaillé la diversité du matériel mis en œuvre et replacé les systèmes dans leur environnement historique. Le fusil MAS 1936 tient une place particulière dans cet article, s’agissant de l’arme du fantassin moderne, qui aurait normalement dû équiper nos armées en ce début de conflit.

Panorama des Mas 36 à notre disposition, de haut en bas : Mas 36 premier modèle, Mas 36 second modèle, Mas 36 modifié 51 avec lance grenade, Mas 36 CR39 à crosse rabattable et canon court.

Suite à cet article, j’ai eu la chance de pouvoir tester sur le terrain un fusil MAS 1936 de première génération. En effet l’histoire de l’arme testée est particulièrement singulière.  Habitant dans le nord de Paris, où d’âpres combats ont eu cours en juin 1940, un de mes amis a récupéré auprès d’un particulier  le fusil illustrant cet article. L’arme est restée sur place après l’abandon des positions par le 170ème RI. Ce fusil a été ensuite soigneusement  caché à l’occupant pour ne ressortir qu’une cinquantaine d’années plus tard ! Notons que le fait d’avoir caché une arme de ce type représentait un risque majeur pour les responsables et leurs entourages, l’occupant ayant interdit toutes armes à feu dans la zone occupée. Notre fusil est donc un vétéran de cette période tragique.

Il y a une variété d’armes en service importante, le système d’alimentation de type Mannlicher n’est plus pertinent

Afin de repositionner l’arme dans son contexte, quelques rappels historiques sont nécessaires. Au lendemain de la première guerre, il y a une prise de conscience par l’Etat Major de la faiblesse et des défauts de notre armement individuel et de la munition. La cartouche de 8mm Lebel est difficilement adaptable sur des armes semi automatiques et automatiques, il y a une variété d’armes en service importante, le système d’alimentation de type Mannlicher n’est plus pertinent. L’Etat Major observe surtout les avantages de notre concurrent direct, le Gewerh 98 et de sa toujours très actuelle 8mm Mauser.

A gauche, éclaté du mécanisme du Mas 36. A droite, marquage du boitier de culasse.

Il s’agit donc de développer à la fois une nouvelle munition adaptable à toutes les armes en service (Fusils Mitrailleur, Mitrailleuse, Fusils…) et les armes ad hoc. En 1921, le  programme de modernisation de l’armement / munition est officiellement lancé. L’objectif est la modernisation et la rationalisation des équipements. Dès les années 1930, les premiers prototypes sont testés. En 1934, un prototype de la MAS se distingue, le MAS 34 servira de référent pour le développement du futur fusil d’infanterie.

Environ 250.000 MAS 36 sont produits avant  mi 1940, la production se poursuivant pendant l’occupation. Dès 1945, la production reprend dans des proportions importantes. Le MAS 36 équipait encore la Gendarmerie en 2004. De nombreux pays étrangers ont adopté le Mas 36 au long de sa carrière, essentiellement  en Afrique. Certaines de ces armes sous l’appellation « G1 » seront pourvues d’un chargeur amovible.

A gauche, la double grenadière. A droite, les différents guidons premier modèle, second modèle et 36/51.

Nos voisins ont eux par contre apporté de nombreux commentaires sur notre nouvelle arme. En majorité anglo-saxons, il s’agit plus de critiques et de pamphlets, qualifiant l’arme de « plus laid fusil d’infanterie ».

Le MAS  36 ne connaîtra pas de modification substantielle entre sa version initiale d’avant guerre et la version la plus commune dit de deuxième type.  Sur le premier modèle, l’embouchoir est en acier usiné avec oreilles de protection pour le guidon, la grenadière à deux pontets et la  crosse en noyer. La finition est d’abord une peinture cuite au four, puis une phosphatation. Sur le second modèle, les garnitures sont essentiellement en tôles embouties, le double pontet sur la grenadière avant n’est plus présent, le guidon est intégralement protégé par un tunnel et la  crosse est en hêtre. La  finition est systématiquement phosphatée. Les hausses du premier et second type présentent également quelques différences mineures. Notons à ce stade que les hausses sont remplaçables via un kit permettant de choisir en fonction des corrections recherchées, une hausse adéquate.

Le MAS 36 a en son temps fait couler beaucoup  d‘encre. Si la France a systématiquement glorifié ses fusils d’infanterie, Chassepot, Gras, Lebel 1886, aucun élan de patriotisme ne reste associé au MAS 36. Peut être doit-on y voir un changement dans les consciences collectives et les politiques de communication ? Nos voisins ont eux par contre apporté de nombreux commentaires sur notre nouvelle arme. En majorité anglo-saxons, il s’agit plus de critiques et de pamphlets, qualifiant l’arme de « plus laid fusil d’infanterie ». En toute honnêteté  et avec le recul nécessaire l’analyse est différente, bien que je sois un inconditionnel de l’armement français et que je trouve toujours des points forts et des qualités à nos « erreurs » et nos choix, sur le MAS 36 le verdict est clair.

A gauche, la culasse démontée, aucun outil n’est nécessaire. A droite, la hausse à oeilleton en position tir à 1200m.

Avec  12 pièces de moins que sur le Mauser 98K, pourtant le modèle du genre, la construction est simple, fiable et efficace. La monture en double partie assure une rigidité certaine à l’ensemble de l’arme, reprenant ainsi les dispositions du fusil 1886M93. La simplicité de mise en œuvre est remarquable, pas de sureté facultative, l’arme est approvisionnée ou non, notons que cette disposition vaut pour les armes Françaises à répétition depuis le Chassepot jusqu’au Mas 36  (le débat est encore d’actualité, parlez Glock avec  un des responsables de l’adoption du Sig 1022…). La maintenance courante de l’arme ne pose aucun problème, le démontage de la culasse se faisant même sans outils ! La ligne de visée et le système d’œilleton sont fiables et bien proportionnés, la baïonnette est logée dans l’arme, évitant toute perte, sa forme cruciforme en fait l’héritière de nos Rosalies. Enfin son calibre est particulièrement efficace et totalement pertinent face à celui de notre voisin germanique.

Soyons clair, le seul vrai défaut du MAS 36 est de ne pas avoir été au rendez vous de l’histoire, sa fabrication à grande échelle n’ayant commencée qu’après la seconde guerre mondiale. Il  restera emblématique pour plusieurs générations de militaires. Malgré l’adoption de plusieurs FSA, notre MAS 36 sera l’armement essentiel pour les guerres d’Indochine et d’Algérie, il constituera l’essentiel des armes d’instructions pour les différentes classes d’appelés du contingent et finira sa carrière en 2004 en étant déclassé de la Gendarmerie (même si dans un journal Tv récent, des CRS avez encore des modèle 51 pour le tir de grenades)…

Hormis les modifications existantes entre le premier et le second modèle, les évolutions principales sont les suivantes :

  • MAS 36 CR 39, avec canon plus court et crosse en aluminium repliable, à destination des chasseurs alpins.
  • Mas 36 M51, avec dispositif lance grenade.
  • Quelques autres développements plus ou moins réglementaires peuvent être rencontrés, modèle en 5,5mm ou encore modèle destiné au tir régimentaire avec dioptre et départ réglable.

Marquage de crosse, réception de l’arme en Juin 1940.

Le MAS 36 est une arme particulièrement compacte, il se positionne comme intermédiaire entre deux systèmes d’armes, le fusil d’infanterie classique et le mousqueton. Son adoption permet donc d’harmoniser théoriquement les dotations en armes des différents corps, la diffusion s ‘effectuant à l’ensemble des personnels. Avec une longueur totale de 1020mm pour 3725gr, notre fusil s’inscrit dans la lignée de ses contemporains, Enfield et Mauser. Le canon mesure 575mm et comporte 4 rayures au pas de 270mm. La capacité nominale est de  5 cartouches dans le magasin, approvisionnées manuellement  ou via une lame chargeur. Le magasin est amovible, il comporte un fond de magasin et un ressort à lame portant la planchette élévatrice. L’arme peut ainsi être facilement désapprovisionnée et mise en sureté. Notons qu’aucun dispositif de sécurité actif ou passif n’est présent sur l’arme, si l’arme est approvisionnée, elle est prête au tir…

La monture est en deux pièces, rappelant intuitivement le montage de son prédécesseur le LEBEL 1886 M 93. Cette structure lui assure une grande rigidité et renforce la solidité de l’ensemble. La crosse est fixée via une vis dans le boitier de culasse, la monture avant est maintenue par deux capucines, donc la première est fixée par une vis (un tournevis à cornes est nécessaire pour son démontage).

Le remontage s’effectue en sens inverse, sans autre difficulté. Tout simplement génial!

La réalisation de la culasse est un exemple de simplicité et de rationalisation. Les 2 tenons de verrouillage sont situés à l’arrière de cette dernière, prenant contact dans le boitier de culasse. Cette construction est souvent montrée du doigt, en effet en théorie ces 2 tenons asymétriques n’assurent pas autant de sureté que les verrouillages de type Mauser, se verrouillant eux directement à l’avant du  boitier de culasse. Dans les faits, je n’ai pas trouvé de témoignage probant sur des incidents liés à cette configuration… le vrai tour de force de cette culasse est son extrême simplicité de maintenance, puisqu’elle se démonte intégralement sans outils! Pour extraire cette dernière il suffit de maintenir la détente sous tension et de la tirer vers l’arrière, comme sur la plupart des carabines de jardin et des carabines 22lr. En maintenant fermement cette dernière, enfoncer le bouchon arrière et le tourner dans le sens de la flèche, ce dernier sort en libérant ressort et percuteur. Le remontage s’effectue en sens inverse, sans autre difficulté. Tout simplement génial!

De gauche à droite : Cartouche commerciale de30-284win, 7,5 PRVI, 7,5 rechargée, 3 cartouches réglementaires, 2 balles bois, une cartouche d’exercice carplast, une munition de tir réduit et une cartouche à blanc.

L’arme est pourvue d’une baïonnette de 340mm cruciforme, cette dernière est  logée dans le fut de l’arme. La configuration rappelle encore la lame des baïonnettes de la première guerre, cette dernière ne peut donc pas être utilisée comme un outil (couteau, machette, etc.). C’est un point faible qui se rajoute au fait que l’arme est alourdie du poids de la baïonnette en permanence.

La munition destinée au MAS 36 est la nouvelle cartouche de 7,5mm développée dès l’après guerre afin de palier aux défauts de la 8mm Lebel. Initialement les cotes de cette dernière sont  7,5mm X 58, présentant trop de similitudes avec le 8mm Mauser, elle est en 1929 définitivement adoptée après modifications sous l’appellation de 7,5 MAS (7,5x54mm). Cette cartouche a eu un nombre de déclinaisons importantes, leurs descriptions dépassent le cadre de cet article, mais l’on peut citer les chargements classiques, d’exercices, incendiaires, perforants, traçants, etc.…

Cette munition est encore aujourd’hui réputée pour sa précision et sa balistique, des concours internationaux ont d’ailleurs été remportés par des FRF1 chambrés dans ce calibre. Disons nettement que notre cartouche avait les qualités du 7,62 NATO avec  15 ans d’avance.

L’arme au tir, courte et maniable, elle tombe parfaitement à l’épaule. L’alimentation par lame chargeur est fiable et simple.

Ma préférence se porte sur le JO LEE, simple, fiable et particulièrement économique.

Pour le tireur actuel, il existe plusieurs solutions permettant de sortir son arme du coffre, rappelons à ce propos que cette cartouche est toujours classée en première catégorie (et toutes les armes chambrant cette cartouche).

En premier lieu, les outils de rechargement sont facilement disponibles, RCBS, CH TOOL et LEE les produisent régulièrement. Ils se présentent sous une forme classique. Ma préférence se porte sur le JO LEE, simple, fiable et particulièrement économique. Les côtes de l’outil sont plus serrées que pour les deux autres marques. Le reste des composants est également simple à acquérir, l’ogive est au standard de 308, et les douilles sont vendues neuves de marque PRVI. Notons pour les tireurs souhaitant sertir les ogives (utilisation en FSA par exemple), qu’il est possible d’utilise l’outil LEE Factory crimp Die du calibre 7,62x54R Russe.

Les tables de chargements sont disponibles auprès de la SNPE Nobel, elles sont compètes et permettent une grande amplitude de chargements.

Pour cet essai, j’ai utilisé 3 types de chargements différents :

  • En premier lieu, des cartouches manufacturées PRVI, avec une balle blindée de 147 grains.
  • Ensuite une cartouche rechargée à partir de douilles PRVI, ogives PRVI 150grains blindées en 309 et 2,9 grammes  de SP7.
  • La dernière cartouche de l’essai est une charge réduite, reprenant les mêmes composants mais avec une charge minorée de Tubal 2000.

Les résultats à 100m sont parfaitement homogènes, 18 cartouches tiennent le 8 de la C50.

Je me rends au stand de tir par un beau matin de printemps, à quelques dizaines de kilomètres du lieu ou ce fusil a participé aux combats de juin 1940. Notons, que le macaron de crosse attestant de la réception de l’arme par le service du matériel date de Juin 1940…. Sacrée coïncidence, cette arme n’a pas eu le temps de se reposer sur un râtelier d’arsenal !

Nos essais s’effectuent à la distance de 100m, le fut de l’arme reposant sur un sac de sable. Comme évoqué précédemment, notre fusil est particulièrement fonctionnel, j’ai même envie de dire que « l’on a vite fait le tour » tant est simple la conception. L’équilibre est particulièrement agréable, même  si l’on ressent une légère tendance à pointer vers l’avant. La crosse est particulièrement courte, il convient de systématiquement la rallonger via un sabot de crosse (réglementaire ou non). Avec cet accessoire la prise de visée devient réellement nette et le recul est en partie absorbé. La prise de visée est particulièrement agréable, nette, l’œilleton permet de cadrer le visuel de la C50 et de bien marquer des repères.

Le remplissage du magasin est aussi aisé avec les lames chargeurs que manuellement. La culasse est fluide et permet un verrouillage complet sans avoir à forcer. A noter que sur le premier modèle de MAS36 la planchette élévatrice ne fait pas arrêtoir de  culasse et donc cette dernière peut être refermée sur une chambre vide en fin de cycle. Ce détail sera modifié sur la deuxième version ou un méplat sur cette planchette viendra bloquer la culasse lorsque le magasin sera vide.

Le groupement obtenu est correct puisqu’il correspond à la zone du 9 du visuel, mais à 2h.

Les premiers tirs ont été réalisés avec nos charges réduites, histoire de se familiariser avec l’arme et sa visée. Le départ est loin d’un départ de match, ca « gratte » un peu, la course de détente est un peu longue, le départ s’effectuant autour des 2kg. En dépit de nos prévisions, ce chargement est particulièrement précis et régulier, le groupement s’inscrit dans rectangle de 15cm par 7cm  à 7h dans la zone du 5. Il n’y a cependant aucune sensation de tir, le recul étant quasi inexistant. Cette solution de chargement peut être utilisée à des fins pédagogiques, assurant ainsi une passerelle pour les novices entre le petit calibre et le gros calibre, à suivre…

La deuxième série de tirs s’effectue avec les munitions manufacturées. Autant dire que la différence est largement perceptible ! A vrai dire j’assimile le 7,5MAS au 7,62 NATO, c’est sec mais pas brutal. Le chronographe nous indique une moyenne sur 5 balles de 780 mètres par seconde, ce qui est quasi conforme aux cartouches réglementaires. Le tir, même de séries rapprochées, ne pose aucun problème de confort pour le tireur, hormis le fâcheux mirage qui apparaît au bout de quelques cartouches. Les douilles éjectées sont propres, à peine quelques suies qui nécessite un chiffon huilé. Elles ne présentent aucune déformation ou anomalie et sont aptes au rechargement. Le groupement obtenu est correct puisqu’il correspond à la zone du 9 du visuel, mais à 2h. Il est dommage de ne pouvoir intervenir sur le réglage des éléments de visée qui sont fixes, la solution serait de trouver un jeux d’œilletons permettant de modifier le point d’impact.

Le Mas 36 à coté de son redoutable rival, le 98K allemand. A Droite le recueil des témoignages sur la bataille de Croutoy ou s’est illustré le 170 RI.

Il y a un réel plaisir de pouvoir utiliser une munition ayant été à la pointe de l’évolution en son temps et ayant été en usage aussi longtemps (presque 70 ans !).

Notre troisième série s’effectue avec nos cartouches rechargées à pleine charge. Lors du rechargement, qui est classique et ne présente aucune singularité par rapport à d’autres calibres similaires, nous avons constaté la qualité des composants PRVI, les douilles sont fiables et permettent une dizaine de rechargements avant l’apparition de signes de fatigues, essentiellement des ruptures de collets. La sensation au tir est identique aux cartouches manufacturées, les vitesses mesurées sont cependant plus importantes, sur un tir de 5 balles nous obtenons  830 mètres par seconde (avec un projectile pourtant plus lourd !). Les douilles présentent des suies un peu plus importantes qu’avec les cartouches manufacturées, un recalibrage partiel règlerait à mon avis ce désagrément. La précision est correcte, puisque le groupement correspond quasiment à celui des cartouches manufacturées.

Le potentiel de précision est donc tout à fait conforme à nos prévisions et peut certainement être optimisé avec des rechargements plus étudiés (notamment dans le choix du projectile). L’arme peut parfaitement s’aligner lors de concours face à des Mauser, ayant eux une excellente réputation balistique. Il y a un réel plaisir de pouvoir utiliser une munition ayant été à la pointe de l’évolution en son temps et ayant été en usage aussi longtemps (presque 70 ans !).

Pour conclure , nous ne pouvons réellement pas trouver de points réellement négatifs contre cette arme, en remettant cette dernière dans son contexte historique, elle supporte largement toute comparaison avec ses concurrents germaniques et anglo-saxons. Le point fort est d’avoir été en mesure de réaliser un couple arme munition très performant, d’avoir rationalisé et simplifié dans de justes proportions la maintenance, le démontage et la production.  Cette arme est sans aucun doute partie intégrante de notre histoire militaire et armurière. Elle mériterait, maintenant qu’elle n’est plus en service actif, de quitter la première catégorie qui en restreint considérablement l’accès. Le MAS 36, premier modèle en tête sont encore peu fréquent en calibre d’origine sur les compétitions de TAR au profit de calibre civil tel le 30-284W ou le 300 savage, espérons que cela évolue dans un futur proche.

Avertissement

Cette étude porte sur une arme dont l’auteur dispose et n’est pas applicable à toute arme de même calibre. Seule la méthode est applicable en fonction de l’état de l’arme et des composants. L’arme dans son intégralité devra être vérifiée par un professionnel. Il en va de même pour le projectile et la charge de poudre. Tout rechargement doit être élaboré à partir de tables SNPE, via la méthode consistant à partir de charges minimales et de progresser par paliers.

Références.

Le Guide Pratique des Armes Françaises, Crépin-Leblond Editions, Jean Huon et Jean Claude Schlinger.

Gazette des Armes Numéro 420, L’Armement Français de Mai 1940, Henri Vuillemin.

CROUTOY 9 Juin 1940, de Michel de France, édité par les Corneilles de Croutoy.

Remerciements pour leur aide et les supports techniques:

Ludivine TELLIER / Yoanne MARTIN / François GRANDJANIN

A l'Affiche, Carabines

A propos de l'auteur

picantin60@yahoo.fr

90 Réponses to “Essai du MAS 1936, 1er Modèle”

  1. Sutour Eric dit:

    Je chasse et tire depuis plus de 30 ans avec un MAS Fournier en 7 x 54 Fournier ( notre 7,5 x 54 Mas national réduit à 7 mm). Même mécanique simplicime s’il en est et d’une fiabilité à toute épreuve. Difficile toutefois à trouver facilement des douilles à amorçage boxer depuis le décès de Jean Fournier. En espérant la libération prochaine de ce calibre un grand merci pour cette réhabilitation du Mas 36 de nos jeunes années!

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    tnx for info….

  70. victor dit:

    pedal@zoo.cesium” rel=”nofollow”>.…

    ñïàñèáî!…

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